lundi 19 février 2024


MALIA MANUEL : LA PERLE DU PACIFIQUE


Si vous demandez à des personnes qui ont beaucoup voyagé à travers le monde, quel est le plus bel endroit qu'elles ont visité, beaucoup vous répondront : les îles d'Hawaï.  Et si vous leur demandez de décrire ce merveilleux coin de la planète, invariablement elles le qualifieront de «paradisiaque».  Plusieurs ajouteront qu'elles y ont même fait leur voyage de noces, puisque c'était le site rêvé pour y célébrer leur amour...



La splendide surfeuse de renommée internationale Malia Manuel est née et habite toujours dans une de ces îles enchantées : Kauai, surnommée l'île jardin.  Recouverte d'une végétation luxuriante et riche habitat d'une faune remarquable, Kauai (voir diaporama ci-dessous) et toute la région d'Hawaï sont bercées par l'omniprésente océan Pacifique, véritable écrin naturel au mille couleurs passant tantôt d'un bleu profond, au vert émeraude, ou à l'orangé quand il reflète le ciel ou le soleil.  Ses vagues géantes, en fait le paradis des surfeurs.



Les habitants de ces îles naissent dans un environnement qui les invite dès leur plus jeune âge à jouer avec ces vagues, à la fois puissantes et envoûtantes.  La petite Malia n'a pas échappé à cette «attraction» quasi irrésistible.  Et ceux et celles qui l'ont initié au surf ont vite constaté qu'elle était très douée.  C'était, selon l'expression consacrée, une «naturelle».

Tellement que, inspirée par les autres surfeurs qu'elle côtoyait dans la baie de Hanalei, près de chez elle, l'audace la pousse à participer rapidement à des compétitions.


Elle réussit l'exploit peu banal de gagner le US Open de surf à l'âge de 14 ans, en 2008.  Elle établit ainsi un record en devenant la plus jeune athlète à remporter cette compétition d'élite mondiale.



C'est déjà une étoile de la discipline.  En 2012, sur le circuit professionnel (l'Association de Surfing Professionnel), elle est élue recrue de l'année.  Malia s'élèvera jusqu'au 5e rang mondial de son sport spectaculaire.

Bien sûr, pour bien surfer, il faut certes un excellent sens de l'équilibre, être en bonne condition physique pour se mesurer aux forces des vagues et du vent, sans manquer de maîtriser la technique pour sillonner ces immenses courants marins.  Malia Manuel posséde ces atouts à un niveau supérieur, mais ce qui en a fait une championne de cette discipline, c'est l'art, l'élégance, le style et la grâce avec lesquels elle a pu offrir de grandes performances sur l'eau.


Sa façon agile de se synchroniser avec les rythmes de l'océan, son attitude sans peur, face aux éléments avec lesquels il est souvent périlleux de composer, l'ont rendue unique et admirable.  Sa grande beauté physique a encore plus attiré l'attention et les regards, ce qui a contribué à sa célébrité.  Surtout en 2020 quand la renommée revue
Sports Illustrated en a fait une cover girl, dans son fameux numéro des costumes de bain (voir diaporama ci-dessous).

Le cinéaste Morgan Maasen a également immortalisé ce genre particulier d'état de grâce qui a fait de Malia Manuel une athlète unique et inoubliable (lien ci-dessous). 


À 29 ans, l'année dernière, Malia Manuel a pris sa retraite de la compétition.  Mais le surf demeure sa passion et son mode de vie.  C'est sur l'eau, parmi les vagues du Pacifique, qu'elle se sent à sa place, qu'elle sent qu'elle appartient au milieu de vie dont elle est issue.  Elle dit que le surf est son moyen de s'intégrer, de «danser avec la nature».  C'est peut-être le secret de son sourire presque permanent.  Un sourire sublime, caractéristique des gens de sa nation.  Un reflet de la grandiose beauté naturelle qui les entoure.



Elle est devenue ambassadrice pour la marque de vêtements Lululemon, mais aussi de la culture hawaïenne.  De la nécessité de préserver l'intégrité de la superbe beauté naturelle de ces îles, menacée par les activités néfastes des humains.  Sans oublier de veiller au respect du patrimoine ancestral de la culture originale des premiers habitants indigènes des îles, que les colonisateurs ont voulu enrayer. 

dimanche 3 juillet 2022

PAIGE VANZANT : LA BELLE DURE À CUIRE...


Je l'avoue, lorsque je tombe sur un combat d'arts martiaux (UFC) à la télé, je suis incapable de le regarder plus de 30 secondes.  Je ne peux supporter de voir ces violents combattants, enfermés dans une cage, se rouer de coups de poings et de pieds, surtout lorsque l'un d'entre eux est en mauvaise posture et encaisse une véritable raclée sans être capable de se défendre.

Suis-je une âme trop sensible ?  Pourtant, je sais apprécier un bon combat de boxe dans lequel les belligérants se cognent sans ménagement et donnent un bon «show».  Suis-je trop sentimental quand je refuse d'endurer trop longtemps le cruel spectacle de deux jeunes femmes au visage amoché et ensanglanté se battre comme des bêtes en cage ?

LA  PASSION  DU  COMBAT

Bien non, ces athlètes féminines bien entraînées ne sont pas forcées de se livrer de telles batailles sans merci.  Pour elles, les arts martiaux c'est un sport qu'elles aiment pratiquer, souvent avec passion.


Parfois, comme dans le cas de l'américaine Paige VanZant, la vie est vraiment un combat, pas seulement une expression prise au figuré.  Pour cette ex-vedette de 28 ans de la UFC, convertie maintenant aux combats à mains nues et à la lutte professionnelle, se battre était dans sa nature dès son enfance de petite «tomboy» à Dayton, en Oregon.
  
UNE  ENFANCE  DE  GARÇON  MANQUÉ

Délaissant les poupées, jouet normal à son âge et à son genre, elle «jouait» plutôt à la boxe avec son frère et les garçons de son voisinage.  C'était déjà une battante.

Elle aimait aussi chasser et pêcher avec son père.  Parce qu'elle adorait tirer du fusil, son paternel l'a surnommée «12 Gauge», un surnom qui lui est resté...

Ses parents possédaient un studio de danse et, pendant treize ans, leur fille a appris le ballet, le jazz et le hip hop, tout en pratiquant le cheerleading à l'école.  Plus tard, elle dira d'ailleurs qu'elle s'est plus souvent blessée en faisant du cheerleading que durant sa carrière en arts martiaux.  Dans cette dernière discipline elle a pourtant subie plusieurs blessures assez graves (dont trois fois des fractures à un bras) lors des combats ou en s'entraînant durement.

CONTRER  L'INTIMIDATION

Bien que, toute jeune, elle aimait déjà la compétition en danse, comme lorsqu'elle «jouait» à la boxe, c'est l'intimidation, dont elle a longtemps été victime à l'école, qui l'a poussée à s'engager dans les arts martiaux.  C'est son père qui lui avait suggéré ce moyen d'apprendre à se défendre elle-même de ses intimidateurs.

Ce groupe de filles qui la harcelait sans cesse en se moquant de son vrai nom de famille (Sletten, qu'elles avaient transformé en «Slutton», qui peut se traduire par «salope» en français) l'ont incité à changer de nom de famille pour VanZant, qui était le nom d'un des étudiants de sa mère et qui sonnait bien à ses oreilles.


LE  COMBAT  DE  SA  VIE
Victime d'un viol collectif après avoir été saoulée, à l'âge de seize ans, elle se sentait détruite, et elle a songé au suicide après ce drame.  C'est sa pratique des arts martiaux, dont le jiu-jitsu, qui lui a redonné confiance en elle, et qui lui a sauvé la vie, écrira-t-elle plus tard, en 2018, dans son auto biographie (Rise : Surviving the Fight of My Life).

On peut dire que Paige VanZant était précoce en tout. Brillante élève à l'école, elle a sauté les étapes en obtenant son diplôme deux ans avant le temps normal.  Ce fut la même chose en arts martiaux.  Elle n'avait que dix-huit ans à peine mais elle était prête à se battre en UFC.  Sauf qu'il fallait avoir 21 ans pour être acceptée.

DES  DÉBUTS  FRACASSANTS

Dès qu'elle a été en âge pour faire son entrée en UFC, VanZant n'a pas raté son coup.  Le 22 novembre 2014, elle défaisait Kailin Curran par mise de combat technique au 3e round.  Sa performance époustouflante lui a valu le titre de «Fight of the Night».  Une récompense très rare pour une combattante aussi jeune !

Ces débuts fracassants feront grande impression.  Après ce tout premier triomphe, elle devient populaire et elle signe une entente de commandite avec la prestigieuse compagnie Reebok.  Les médias, ainsi que d'autres combattantes de la UFC, déclenchent une controverse en disant qu'après seulement un combat, Paige ne peut avoir eu cette commandite qu'en raison de sa beauté, et non pas parce qu'elle a fait réellement ses preuves.  

Dana White, le président de la UFC, défend VanZant en affirmant que, si elle a décroché cette commandite, c'est parce qu'elle est populaire, qu'elle a un énorme potentiel, et une belle...personnalité !  D'autres contrats de mannequinage suivront, notamment avec Nike et Columbia Sportswear.

UNE  GAGNANTE  DANS  TOUT

Dans la cage de combat, Paige VanZant s'est taillée une réputation de dure à cuire, avec son style agressif.  Elle remportera plusieurs autres belles victoires (sept) en UFC mais elle subira aussi des défaites démoralisantes (cinq) qui la feront souvent pleurer, elle qui déteste tellement perdre et qui est habituée de gagner dans tout ce qu'elle entreprend, dans l'arène comme à l'extérieur de celle-ci.


Danseuse émérite et vedette sportive, c'était naturel que Paige VanZant participe à la populaire émission de télé "Dancing with the Stars", en mars 2016.  Avec son partenaire, le danseur professionnel Mark Ballas, elle terminera la compétition en deuxième place.

Elle se reprendra l'année suivante en remportant la compétition de cuisine "Chopped" (sur le Food Network) parmi quinze autres célébrités dont LaMarr Woodley, Mariel Zagunis, et Dorothy Hamill.

ADIEU  LE  GARÇON  MANQUÉ

En 2018, Paige révèle qu'elle a subi une chirurgie pour une augmentation mammaire.  Elle a expliqué : «Je suis une fille et j'ai toujours voulu mes propres seins.  Ils ne sont jamais venus, alors je les ai achetés.»  Celle qui était considérée comme un «garçon manqué» dans sa prime jeunesse, prenait en quelque sorte sa revanche, et elle confirmait que ce qu'elle désire vraiment fort, elle prend toujours les moyens pour l'obtenir !

D'ailleurs, elle rejette le stéréotype voulant qu'une combattante, comme elle, soit nécessairement agressive et sauvage.  «Ce n'est pas ce que je suis.  Je suis une fille super féminine (girly girl) qui se trouve, par hasard, à aimer frapper des gens au visage.»


C'est peut-être cette remarquable force de caractère qui, la même année, a conduit son prétendant, et futur époux, le lutteur Austin Vanderford, à lui demander sa main (janvier 2018).

Après deux défaites dans ses premiers combats à mains nues, VanZant refuse, pour le moment, d'envisager la retraite.  Mais, au cours des dernières années, ses prestations sur les réseaux sociaux (dont 3,2 millions de followers sur Instagram) lui ont fait gagner plus d'argent (sa fortune est évaluée à un million de dollars u.s.) que sa carrière dans les arts martiaux.

COVER  GIRL

En 2019, Paige a posé pour la fameuse édition des maillots de bain de la revue Sports Illustrated.  Surprise que les responsables de la revue l'aient demandée pour cette prestigieuse séance photos, elle dira que c'est la preuve que l'on peut être à la fois belle et dure à cuire (badass).


ACTIVISTE  CONTRE  L'INTIMIDATION

Parce qu'elle a vécu l'enfer de l'intimidation à l'école, cette cause lui tient à coeur.  C'est pourquoi, depuis quelques années, elle s'implique pour combattre ce fléau, en donnant des conférences et en encourageant les jeunes filles qui vivent la même chose qu'elle, quand elle était au high school.

«J'espère vraiment inspirer les jeunes filles, étant quelqu'un qui a été très intimidé.  J'ai dû quitter l'école parce que ça allait tellement mal.  Une partie de moi-même veut leur montrer tous mes succès, seulement pour leur démontrer qu'elles (ses intimidatrices) n'ont pas pu me briser» (...)

Elle poursuit, à l'intention des jeunes filles intimidées : «Il peut sembler que le monde s'écroule, mais il y a une lumière au bout du tunnel.  Et il y aura de bonnes choses qui viendront de ces expériences traumatisantes.» (...) «Vous n'avez pas à jouer les victimes.  Vous pouvez être des survivantes et des combattantes.»


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jeudi 19 novembre 2020

NOSTALGIE : LES FILLES DE CHEZ FERRARI...


Pendant près de vingt-cinq ans, jusqu'en 2014, la très renommée écurie de formule 1 Ferrari et le cigarettier Marlboro ont été associés dans l'industrie de la course automobile de haut niveau. L'implication de Marlboro dans cette discipline sportive prestigieuse remontait même à une vingtaine d'années avant cette association avec Ferrari. Le manufacturier de cigarettes et de produits pour fumeurs commanditait également les courses de motos (Moto GP).



Pour afficher leur relation d'affaires, aux abords des pistes de course des Grands Prix de F-1, les deux entreprises ont eu recours à de charmantes représentantes.  Appelées "Grid Girls", "Pit Girls", ou "Umbrella Girls", ces filles, recrutées souvent dans des agences de mannequins, ne passaient pas inaperçues -c'était le but- dans leur costume sexy.  Elles attiraient tous les regards, vêtues de leur pantalon moulant, rouge flamboyant, et de leur bustier seyant, laissant leur ventre et leur dos à découvert.


Dans ces tenues mettant en valeur leurs courbes voluptueuses et leur silhouette "racée" (à l'image des voitures Ferrari !), les Marlboro Girls faisaient les délices des photographes.  Certains ont délaissé le portrait classique montrant leurs modèles de face, à partir de la taille. Ils ont plutôt abaissé l'objectif de leur caméra pour faire admirer leurs sujets de dos, en particulier le postérieur ! Cela a produit tout un effet !


Mais cette époque des Grid Girls sexy sur les circuits de Formule Un est maintenant révolue.  D'abord, il y a déjà plus d'une décennie, l'affichage public des marques de commerce des compagnies de produits du tabac a été banni.  D'autant plus dans les événements sportifs car, si le sport est bon pour la santé, c'est plutôt le contraire pour la cigarette.

Puis, plus récemment, ce fut au tour des Grid Girls elles-mêmes d'être bannies des Grands Prix de course automobile.  Leur présence, leur rôle, leur habillement, leur comportement étaient jugées non conformes à l'image de marque que les dirigeants de la F-1 désiraient pour leur sport.  De leur côté, il y a déjà longtemps que les féministes dénonçaient le sexisme des patrons des grandes organisations sportives qui emploient des femmes-objets dans des fonctions dévalorisantes.


Bien sûr, plusieurs Pit Girls ont désapprouvé leur congédiement.  Dans leur optique, leur travail était celui de mannequin.  Ce qui le rendait tout à fait correct et légitime.  C'est un peu le même dilemme pour les emplois de cheerleaders dans les sports professionnels comme le football et le basket-ball (ou les Ice Girls au hockey).  Les filles se considèrent comme des athlètes elles-mêmes.

Quoi qu'il en soit, la tendance contre l'association "filles sexy-sports" est lourde, et il y a peu de chance d'un retour en arrière.  Restent les beaux souvenirs, et les belles images de cette époque que d'aucuns chérissent et d'autres condamnent.
 

Autre texte et un diaporama sur le même sujet dans mon blogue TROP SEXY POUR LE SPORT
(http://tropsexypourlesport.blogspot.com/2011/01/les-filles-de-chez-marlboro-sont-elles.html).